Depuis le début de ma formation, la compétence 5, soit Évaluer la progression des apprentissages et le degré d'acquisition des compétences des élèves pour les contenus à faire apprendre est une compétence que j’ai très peu travaillée. J’ai souvent utilisé l’observation comme moyen d’évaluation, mais sans plus. Dans le cadre du cours FPE4511 – Évaluation des apprentissages au primaire, j’ai participé à la création d’outils d’évaluation, mais je dois avouer que ce travail ne m’a pas vraiment permis de me sentir plus à l’aise à évaluer mes élèves. Je pense que j’ai absolument besoin de vivre de vraies situations d’évaluation et d’expérimenter le travail qui s’en suit. Pour ce faire, j’accompagne mon enseignante associée à travers celles-ci. J’apprends à établir des critères d’évaluation et à utiliser mon jugement en corrigeant des situations d’apprentissage et d’évaluation de différents domaines. Lorsque j’aurai mon brevet, cette compétence professionnelle sera encore à parfaire. J’espère avoir la chance d’être entourée de personnes ressources durant mon insertion professionnelle. J’aurai certainement besoin de soutien et de conseils quant à certains moyens et certaines situations d’évaluation. Le livre que je me suis procuré dans le cadre du cours nommé ci-dessus, soit Évaluation des apprentissages – De la planification de la démarche à la communication des résultats, écrit par Micheline-Johanne Durand et Roch Chouinard. Également, si j’en ai la chance, je suivrai probablement des formations sur l’évaluation scolaire des élèves au cours de ma carrière. Il est important de garder en tête que l’éducation est un monde qui évolue constamment. Il sera donc important d’être à l’affût des changements par rapport aux méthodes d’évaluation des élèves du milieu primaire. En faisant quelques recherches, j’ai trouvé des ressources mises en lumière sur un site de la commission scolaire de la Seigneurie-des-Mille-Îles. Sur la page du site consacrée à l’évaluation des apprentissages, on retrouve entre autres quelques notions théoriques, ainsi que des outils précieux provenant du MELS, c’est-à-dire le cadre de référence, les instruments et le guide pour l’évaluation. Il sera primordial de me référer très régulièrement à la progression des apprentissages. Toutes ces mesures à entreprendre sont dans l’objectif de devenir une enseignante capable d’évaluer efficacement et adéquatement tous ses futurs élèves.
Dans un autre ordre d’idée, je suis aussi d’avis que je devrai développer, dans les prochaines années, ma capacité à adapter mes interventions face à des élèves ayant des besoins particuliers. Dans le programme d’éducation préscolaire et enseignement primaire, il s’agit plus précisément de la septième compétence. Mon objectif par rapport à celle-ci est d’être capable de recourir à différents moyens pour soutenir les élèves qui croiseront mon chemin. Je souhaite pouvoir mener chaque enfant le plus loin possible, selon son potentiel. Pour l’instant, je considère avoir peu de ressources en banque pour soutenir les élèves en difficulté. Par contre, je sais que je suis débrouillarde et créative, ce qui m’aidera sans doute dans l’élaboration de moyens pour adapter mes interventions auprès d’eux. Pour m’améliorer à ce niveau, la formation continue sera vraiment nécessaire. Grâce à elle et à mes expériences, je pourrai me questionner tout au long de ma carrière et, de cette manière, évoluer. Entre autres, il existe plusieurs ressources littéraires qui mettent en lumière certaines situations et qui proposent des mesures de soutien touchant différentes composantes des EHDAA. Enseigner aux élèves en difficulté en classe régulière de Susan Winebrenner et Daniel D. Demers est un exemple d’ouvrage de référence que j’aimerais lire. Je pense aussi au livre Ces enfants trop chambardés dans le cœur de Sophie Berthelet et Mariette Gervais. Je me suis procuré les deux tomes, mais je n’ai pas encore lu le dernier, qui lui a comme objectif d’offrir des conseils. J’aimerais aussi participer à des formations sur le sujet au cours de ma carrière. Je commencerai probablement par m’inscrire à un diplôme d’études supérieures et spécialisées en intervention éducative. Je suis certaine que cela me ferait progresser. Plus simplement, j’entreprendrai des mesures concrètes en classe pour aider mes élèves, ce que j’ai déjà commencé à faire en stage. En effet, je prendrai connaissance du portrait de classe et des plans d’intervention et m’y impliquerai avec un grand sérieux. J’essaierai du mieux que je le peux d’y faire participer les parents, puisque ceux-ci ont une influence notable sur le comportement et la réussite de leur enfant.
La compétence 10, Travailler de concert avec les membres de l'équipe pédagogique à la réalisation des tâches permettant le développement et l'évaluation des compétences visées dans le programme de formation, et ce, en fonction des élèves concernés, est encore à travailler. J’ai vécu de très beaux stages. Par contre, au fil de ces derniers, j’ai très rarement eu l’opportunité de collaborer avec d’autres enseignants que mes enseignantes associées. J’ai assisté à des rencontres de cycle, mais jamais à des rencontres entre enseignants du même niveau. Je suis persuadée que je développe cette compétence depuis quelques mois puisque la planification lors de mon dernier stage se fera en majeure partie en collaboration avec les enseignantes de quatrième année. Je dois prévoir mes activités en pensant aussi à mes collègues. Avant de débuter mon stage, j’avais hâte de travailler de cette façon car je savais que cela me permettrait également de me découvrir professionnellement. J’avais cependant quelques questions en tête : vais-je me sentir coincée par cette organisation hebdomadaire commune ou, au contraire, vais-je me sentir rassurée d’être très encadrée ? Finalement, j’apprécie cette procédure parce que les enseignantes forment une belle équipe et se permettent une certaine liberté individuelle. Je peux maintenant dire que j’ai eu mon baptême de travail d’équipe, mais ce sera dans les prochaines années que j’en découvrirai tout le potentiel (si je fais partie d’une équipe collaborative !). Je devrai me sentir à l’aise de donner mes idées et me faire confiance. Pour m’aider, je pourrai me référer à certaines ressources. J’ai d’ailleurs trouvé un cadre de référence utile pour soutenir la formation quant aux pratiques collaboratives en milieu scolaire. Cet outil, développé par Claire Beaumont, Josée Lavoie et Caroline Couture, a pour but d’informer à propos des études effectuées sur le sujet, des thématiques de collaboration et des conditions à mettre en place pour une pratique collaborative efficace. Il donne aussi des conseils en lien avec la préparation d’une réunion, le plan d’intervention, les différents contextes de communication, etc. Ma formation continue ainsi que mon engagement professionnel dans mon milieu me permettront d’atteindre l’objectif suivant : être une enseignante impliquée dans son école qui fait évoluer ses pratiques grâce à la collaboration entre ses collègues et à l’enrichissement apporté par ces derniers.
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