Le sujet traité dans l’article Pas de devoirs, pas questions ! publié par Daphnée Dion-Viens, le 31 mai 2014, nous a énormément touchées puisque c’est un thème dans lequel nous baignerons toute notre vie, nous, futures enseignantes : les devoirs.
Dans cet article, Fabienne Leblanc, enseignante depuis de nombreuses années, affirmait que les devoirs étaient essentiels à l’acquisition de l’autonomie et d’un sens de l’organisation. Il est vrai que ces responsabilités peuvent être importantes pour les études futures, mais nous croyons qu’il y a des moyens plus efficaces de les travailler.
Premièrement, la réduction, voire l’élimination, des devoirs éviterait les sacs à dos trop lourds et les longues soirées d’études où les parents doivent coordonner travail, souper, devoirs et coucher. Selon un article de l’Association canadienne d’éducation (www.cea-ace.ca), la durée de la période de devoirs dure plus de 30 minutes pour 50% des enfants et des parents ayant répondu à cette étude; 990 parents interrogés en tout (St-Laurent et Giasson, 2010, vol.45, p.48). De plus, les devoirs pour les élèves en difficulté (et leurs parents) sont souvent interminables et laborieux. Lise St-Laurent et Jocelyne Giasson, deux professeures de la Faculté des sciences de l’éducation de l’Université Laval, affirment d’après les résultats de leur étude que « plus l’enfant est faible, plus la durée des devoirs est longue, plus les problèmes y sont présents, moins l’enfant est autonome dans cette activité est agréable pour le parent » (2010, vol. 45, p.49).
Deuxièmement, le milieu socioéconomique des familles influence la participation des parents dans les devoirs de leurs enfants. Toujours selon la recherche de St-Laurent et Giasson, environ 3.7% des parents des milieux moyens à aisés disaient ne pas aider du tout leurs enfants avec leurs devoirs, alors que dans les milieux défavorisés cette statistique augmente à 8% (2010, vol. 45, p. 47). De plus, la réduction des devoirs ferait en sorte de diminuer l’anxiété chez les élèves et leur permettrait de faire autre chose qu’étudier. Nous voyons donc clairement que les devoirs représentent une implication bien différente d’un enfant à l’autre et que les parents sont bien souvent dépassés par cette situation. Nous proposerons, en quelques lignes, notre plan de gestion des études à la maison, afin d’améliorer les apprentissages et la motivation de nos futurs élèves.
Le plan de gestion des études
Nous proposerions un système de lecture où les élèves auraient à lire deux livres par semaine adaptés à leur âge. En plus, nous serions en faveur de conserver les leçons comme les mots de vocabulaire, les temps de verbe, les tables de multiplication (jusqu’à 9), etc. Cela permettrait aux enfants et à leurs parents de discuter de ce qui a été vu en classe durant la journée. Les discussions seraient, en quelque sorte, une synthèse des notions abordées durant la journée. Les devoirs pourraient, d’un autre côté, se révéler nécessaires lorsque certaines notions devraient être consolidées de façon urgente. De surcroit, à l’occasion, lorsqu’il y aurait eu de la perte de temps en classe, certains travaux pourraient être envoyés à la maison à condition que les notions soient maitrisées par tous les élèves.
Bien que nous nous sommes positionnées, il existe diverses opinions concernant l'importance des devoirs. Nous vous invitons à consulter le site Allô Prof qui propose des pistes de réflexion (http://bv.alloprof.qc.ca/t1010.aspx) et à télécharger le document Les devoirs et leçons: est-ce important? (ci-dessous) afin d'en connaitre davantage. Le sujet traité dans l’article Pas de devoirs, pas questions ! publié par Daphnée Dion-Viens, le 31 mai 2014, nous a énormément touchées puisque c’est un thème dans lequel nous baignerons toute notre vie, nous, futures enseignantes : les devoirs.
(Billet collectif écrit par Mélissandre Bellefleur, Virgini Fleury-Lépine et Sarah Fréchette)
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